Les lycéens et lycéennes de Germaine Tillion vont au théâtre…

A la Comédie Française, les Terminales du Parcours de spectateurs sont allé.es voir Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres de Julie Deliquet, d’après Molière. 

Pour sa troisième création avec la Troupe de la Comédie Française, Julie Deliquet met en scène l’émulation artistique qui anima la vie de Molière et des siens. Elle se concentre sur les années 1662-1663 quand le succès de L’École des femmes au Palais-Royal entraîne une cabale à laquelle l’auteur réplique avec La Critique de L’École des femmes, où il raille ses détracteurs dans un salon aux débats endiablés, puis L’Impromptu de Versailles où il se montre lui-même dirigeant une répétition. […] Les comédien.nes incarnent Jean-Baptiste, à l’heure où il épouse Armande Béjart, mais aussi la fidèle Madeleine, le renommé Brécourt, Mlle Du Parc, future maîtresse de Racine, ainsi que Mlle de Brie, Du Croisy et La Grange – qui deviendront les premiers sociétaires de la Comédie-Française. » D’après L’École des femmes (1662), La Critique de l’École des femmes et L’Impromptu de Versailles (1663)

https://youtu.be/MN2jgLB8ntI

Au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, 

Les Premières de Mme Chaumier et les Terminales du Parcours de spectateur sont allée.s voir Un Sacre de Guillaume Poix et Lorraine de Sagazan.

« Conçu pendant les confinements, alors que les deuils étaient privés de cérémonie, Un Sacre est né de la rencontre avec trois cent soixante-cinq personnes, dont beaucoup ont évoqué la disparition d’un être cher et l’insuffisance de la prise en charge collective de l’expérience. […] Nourris par ces témoignages, l’auteur et la metteuse en scène ont écrit neuf récits pour neuf personnages qui nous parlent d’un mort qui a particulièrement compté dans leur existence. Loin du pathos, les comédiens prennent à bras-le-corps, par la parole et le geste, ces histoires tour à tour lyriques, tragiques ou triviales, toujours en équilibre entre douleur et douceur, confessions bouleversantes et sourires. » (source : https://tgp.theatregerardphilipe.com/spectacle/un-sacre/) 

https://youtu.be/vr7FPQOFjy8

Les Premières de Mme Carré et les Terminales du Parcours de spectateurs sont allées voir 1983, de Alice Carré et Margaux Eskenazi. 

Proche du théâtre documentaire, la pièce de A. Carré et M. Eskenazi et de la compagnie Nova, retrace les événements de 1983, année du « tournant de la rigueur » sous Mitterrand, mais aussi de la Marche pour l’égalité et contre le racisme, lancée après des violences policières qui eurent lieu aux Minguettes, à Vénissieux. A travers un parcours de la fin des années 70 à nos jours, la pièce évoquent tour à tour les radio-pirates, le groupe Carte de séjour de Rachid Taha, le tournant libéral du premier gouvernement socialiste et la montée du Front National. « À la jonction de l’Histoire et de l’intime, 1983 s’ancre dans un travail d’enquête et de recherche, nourri de la rencontre de témoins, marcheurs et enfants de marcheurs, ainsi qu’avec des associations sur les territoires. »

(source https://tgp.theatregerardphilipe.com/spectacle/1983/)

Les Premières de Mme Broux sont allé.es voir Libre arbitre de Julie Bertin et Léa Girardet

« Berlin 2009. Championnat du monde d’athlétisme. Caster Semenya remporte la médaille d’or du 800 mètres femmes. Aussitôt, la jeune athlète sudafricaine éveille les soupçons de la Fédération internationale et doit se soumettre à un test de féminité puis à un traitement hormonal pour retrouver les pistes. Plus de dix ans après, cette sportive hors norme se bat toujours pour faire valoir ses droits auprès des instances juridiques. […] Dans le dispositif d’une piste d’athlétisme, quatre comédiennes interprètent les différents protagonistes de cette histoire et donnent corps à Caster Semenya, mais aussi au Comité d’experts scientifiques de la Fédération internationale d’athlétisme, aux journalistes, aux avocats. » (source : https://tgp.theatregerardphilipe.com/spectacle/libre-arbitre/)

https://youtu.be/c64mF46U_rE

A venir

Les Premières de Mme Carré et les Terminales du Parcours de spectateur iront bientôt voir La Crèche : mécanique d’un conflit, écrite par François Hien, mis en scène par François Hien, Maudie Cosset-Chéneau, Clémentine Desgranges, Sigolène Pétey.

« Après une absence de cinq ans pour congé parental, Yasmina revient à la crèche Bicarelle dont elle est directrice adjointe, dans la banlieue d’une ville imaginaire. Elle tient à pouvoir garder son voile au travail, ce que ne permet pas le règlement. La directrice, Francisca, la congédie, et Yasmina porte plainte pour discrimination. C’est le début d’un affrontement qui va prendre à partie toutes les employées de la crèche et tous les habitants du quartier, les contraindre à se positionner et creuser des gouffres là où jusqu’alors l’entente régnait. Le conflit se durcit et prend les allures d’une tornade médiatique et idéologique nationale. La pièce est une mise à nu de ces mécaniques implacables où chaque camp finit par se caricaturer lui-même, dans une société du débat qui fait feu de tout bois. Cette nouvelle version du spectacle, originellement créé en 2017 et librement adapté de l’affaire Baby-Loup, propose un texte retravaillé en collaboration avec une nouvelle distribution, constituée de jeunes comédien.nes » (source : https://tgp.theatregerardphilipe.com/spectacle/la-creche-mecanique-dun-conflit/)

A La Villette

 Les Terminales du parcours de spectateur sont allé.es voir le dernier spectacle de la compagnie de cirque Flip fabrique.

https://youtu.be/YSU2GSfYRq0

Flip fabrique est une compagnie de cirque, qui revient à La Villette avec un spectacle qui mêle acrobaties, trampoline, équilibre. « Sept artistes d’exception domptent l’espace d’un agrès à un autre et offrent une invitation pour un inédit voyage circassien hivernal. Ambiancé par un chanteur musicien au piano, à la guitare ou au banjo, ce blizzard-là enchante les fêtes de fin d’année en un souffle inoubliable. » (source : https://lavillette.com/programmation/flip-fabrique_e1421)

A la MC93, 

les Terminales de la spécialité HLP de M. Pottier-Casado sont allées voir 我 是 谁? (Wǒ shì shéi) Qui je suis ?

Le spectacle écrit et mis en scène par Mylène Bonnet a été composé à partir de témoignages de femmes d’origine chinoise vivant en France. « Mylène Bonnet a mené des entretiens auprès de femmes chinoises à Shanghaï et en France et recueilli des récits de vie tous marqués par le projet communiste et le développement éclair de la Chine en une génération. À partir de ce matériau documentaire, elle imagine un trio de fiction où surgit Nora, figure mythique du féminisme, héritée de Maison de poupée d’Ibsen, qui relie des destins féminins apparemment lointains et pourtant étonnamment proches. » (source : https://www.mc93.com/saison/wo-shi-shui-wo-shi-shei-qui-je-suis)

Les Terminales HLP de M. Pottier-Casado sont allé.es voir Et Nos ailes brûlent aussi de Myriam Marzouki et de Sébastien Lepotvin

« En écho aux luttes, aspirations et désillusions issues de l’expérience révolutionnaire tunisienne de 2011, Myriam Marzouki et Sébastien Lepotvin font vivre sur scène le tourbillon des émotions conflictuelles que déclenche le passage de la dictature à la démocratie et à l’espoir de vivre dignement. » (source : https://www.mc93.com/saison/nos-ailes-brulent-aussi)

https://youtu.be/SMavZw7HfT0

Au lycée

A venir 

Tous les secondes du lycée assisteront à une représentation de Théâtre forum proposée par la Compagnie Brouha Art. Celle-ci leur propose une pièce intitulée Mauvais Poil, qui interroge les stéréotypes de genres. Avec le théâtre forum, les élèves seront invité.es à intervenir dans les scènes représentées pour en dénouer les conflits.

https://youtu.be/332iFgbG7d4

Déjà fait 

Les premières de Mmes Chaumier et Carré, les Terminales de M. Tallio et les secondes de l’atelier théâtre ont assisté à une représentation de Entre les deux il y a Gênes, pièce de théâtre radiophonique proposée par la Compagnie l’Onde. 

« Entre les deux il y a Gênes est un objet hybride qui explore la thématique des violences policières par le prisme de la création radiophonique. Le spectacle prend pour point de départ la sidération des événements de Gênes en 2001, pour dresser un portrait documentaire, poétique et autobiographique de la répression en France et en Italie depuis les années de plomb. […] Les années 1970 furent une décennie de rage et d’espoir, les années 2020 un présent qui invente au fur et à mesure les bases et perspectives dont il a besoin. Entre les deux il y a Gênes, nous partons de là. » (source : https://compagnielonde.fr/entre-les-deux-il-y-a-genes/)

 https://youtu.be/djIAKTBBgNM

Les Premières de Mme Broux et de la spécialité LLCE de Mme Francis, les Terminales de Mme Baudouin et les secondes de l’atelier théâtre de Mme Chaumier ont vu Le Processus, de Catherine Verlaguet, Johanny Bert. 

« Fabien et Claire ont 15 ans. Ils sont amoureux et ça y est. Ils l’ont fait ! C’était il y a quinze jours et depuis Claire y pense tout le temps. Ce souvenir lui colle des papillons dans le cerveau. Mais aujourd’hui, c’est l’inquiétude qui prend le dessus. Au fond d’elle, Claire le sent, un processus a commencé, là, dans son corps, elle le sait et va devoir prendre une décision. À travers son récit et un dispositif sonore immersif, nous accompagnons Claire sur ces quelques jours où tout se joue – où se déjoue, plutôt. Ses doutes, sensations, colères, ses pulsations internes… » (source : https://tgp.theatregerardphilipe.com/spectacle/le-processus/)