PROJET D’ÉTABLISSEMENT

Le Lycée général et technologique Germaine Tillion est un lycée de secteur, inauguré le 5 septembre 2014. Situé dans les locaux rénovés d’une ancienne Ecole Normale d’instituteurs, il s’intègre dans son environnement de manière harmonieuse et moderne. Le Lycée accueille aujourd’hui 750 élèves, répartis entre les 7 classes de Secondes, 7 classes de Premières, et 7 classes de Terminales. Il offre les filières Littéraire (L), Economique et sociale (ES), Scientifiques (S), et Sciences et Technologie du Management et de la Gestion (STMG). Les langues enseignées y sont l’Anglais, l’Espagnol et l’Allemand. Les options facultatives de Terminale sont les Arts plastiques, le Théâtre, et l’Informatique. Le Microlycée, structure intégrée à l’établissement, accueille 55 élèves de 17 à 25 ans, en Premières et Terminales ES et L, qui, après une période de coupure, reprennent leurs études pour passer leur baccalauréat. Au Lycée Germaine Tillion, le projet d’établissement repose sur des dispositifs innovants, offerts à tous les élèves, pour favoriser leur réussite dans un climat scolaire serein. Ce projet expérimental se décline en trois axes majeurs…

1. Articuler singularité de l’élève et sentiment d’appartenance au lycée

– Un recrutement fondé sur la carte scolaire, associé à celui des élèves du Microlycée dans toute l’académie : une mixité scolaire, sociale et géographique, pour une école incluante.

– Un sentiment d’appartenance au lycée par le renforcement de la cohésion du cycle terminal ; des orientations adaptées et choisies, et une souplesse de réorientation possible.

– Proposer des formes alternatives d’évaluation.

– Mettre en place un accompagnement pour limiter le décrochage scolaire au sein de l’établissement, dans sa filière classique comme au Microlycée : un climat de bienveillance pédagogique et des dispositifs spécifiques encadrant la personne, non le seul lycéen.

– Inclure et inviter les familles dans les temps importants de la scolarisation et de la vie du lycée.

– Donner le temps à chacun de réussir et faire un pari sur la réussite, non des constats d’échec.

2. Construire une culture commune contre la fragmentation des savoirs et la hiérarchie entre les filières – ouverture culturelle et lycée unique comme mots d’ordre.

– L’interdisciplinarité comme principe de cohérence pédagogique pour tous les niveaux.

– Une seconde indifférenciée : accompagnement personnalisé et enseignements d’exploration mis en commun dans des séances interdisciplinaires articulant sciences expérimentales et humaines.

– Une Première recentrée sur un tronc commun pour éviter une filiarisation trop précoce. Etablir des passerelles entre les filières, des ouvertures à toutes les filières et ouvrir tous les élèves à toutes les disciplines en maintenant des modules de spécialisation.

– Un pôle sciences humaines important pour éviter une trop forte orientation en S et valoriser des voies STMG, ES et L.

– Un pôle scientifique cohérent : la démarche d’investigation, la pratique scientifique est au cœur d’enseignements scientifiques interdisciplinaires.

– Une pratique artistique accessible à toutes les filières : la présence des arts dans toutes les filières, comme spécialité ou option, primordiale pour l’expression et l’émancipation de chacun.

– Une place significative faite à l’expression corporelle.

– Des perspectives post-bac ambitieuses, portées par de nombreux partenariats prestigieux et aguerris.

3 – Offrir à l’équipe éducative une professionnalité plurielle – un espace pour de nouvelles pratiques professionnelles, ouvertes et émancipées

– Un service des professeurs pluriel : sur la base d’une charte de l’engagement des enseignants, conjuguer, dans le temps de service et de manière systématique, heures de cours disciplinaires, séances et projets interdisciplinaires, accompagnement personnalisé des élèves, temps de concertation.

– Un véritable travail en équipe : des temps de concertation intégrés aux services.

– Une mixité de profils enseignants : recrutement par des postes à profil, des professeurs nommés au mouvement, mais aussi des stagiaires.

– L’ensemble des personnels associés au projet éducatif.

– Des enseignants considérés comme de véritables chercheurs, par leurs démarches, leurs questionnements et leurs publications.

– Une équipe associée à des chercheurs, des formateurs et des inspecteurs pédagogiques.

– Un établissement en lien avec la Fédération des établissements scolaires publics innovants (FESPI), pour une expérience transférable.

– Une notion de l’éducation au sens large : dans le sillon du Ministère de la Réussite éducative, et des préconisations du Conseil national de l’innovation et de la Réussite éducative, favoriser l’implication de « tiers éducatifs », notamment la famille.

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